jeudi 25 mai 2017

Séjour Moëlan/mer Lundi 22 mai 2017

Ce matin il est prévu une marche à la journée pour un groupe et du tourisme pour les autres. Avec notre accompagnatrice Coralie nous partons pour découvrir la pointe de Trévigon, un joli port de pêche, un beau panorama, une digue. Entourée d'une zone de marais aux dunes fragiles, la pointe nargue l'océan de son éperon rocheux. Une villa-château s'y accroche, de granit également. Datant de l'époque Vauban, elle n'est pas sans rappeler les demeures écossaises accrochées à leur loch.
Les 2 groupes se retrouvent pour le piquenique à l'arborétum de Névez, puis nous repartons vers le hameau de Kerascouët qui abrite de magnifiques maisons ou « penty » en toit de chaume datées du 16ème siècle. Les chaumières de Kerascouët ont été restaurées avec un savoir faire ancestral par leurs habitants en 1993. Kerascouët était un village où les paysans et les pêcheurs vivaient modestement dans des habitations rustiques et le long d'une seule et unique rue. Toute l'originalité du lieu réside dans le toit des habitations fait en paille de blé, de seigle ou de roseau.




Petit crochet par la chapelle de Trémorvezen. Par chance nous obtenons la clé et nous visitons l'intérieur : Dans le pays, on l’appelle « Chapel an teir Vari » (Chapelle des Trois Maries) car il y a trois statues de Marie : une statue en granit « Vierge à l’Enfant » dite « Notre-Dame de la Grâce » (XIV-XVé siècle) une statue en pierre blanche polychromée « Notre Dame de la Pitié » -« Itron Varia a druez » (XV-XVIé siècle) une statue en bois dite « Notre Dame de la Clarté » (XV-XVIé siècle)
En fin d'après midi nous retrouvons le groupe de marcheurs à la chapelle de Trémalo 
A l’intérieur de l’édifice se trouve un christ en bois polychrome du VXIIème ayant inspiré Paul Gauguin pour son œuvre « le Christ jaune » en 1889. Pendant cet été 1889, il peignit plusieurs tableaux à thème religieux : le Christ vert inspiré de la piéta du calvaire de Nizon, un autoportrait où il s’est représenté en Christ au jardin des oliviers, le Christ Jaune et l’autoportrait au Christ jaune. Ces œuvres témoignent de l’intérêt de Gauguin pour la vie et l’art religieux des bretons : « Tout respire croyance souffrance passive style religieux primitif et grande nature avec son cri » écrit-il.

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