Nous étions un groupe de 23
personnes à participer à la randonnée proposée par Michel et Liliane.
A partir du Super U, nous sommes
descendus vers Kervenny et le château de Kerrom, pour rejoindre la plage de
Kersaliou par de petits sentiers ou « riboul » en breton..
Nous avons longé le front de mer,
grève du Man, en direction du port de Pempoul.
Une partie du groupe est montée
jusqu’au Champ de la Rive, d’où nous avons pu admirer le point de vue, et le
calvaire.
« Ce
calvaire été sculpté en kersantite par Jean-Guillaume Donnart en 1901. Il
représente de façon très classique le Christ en croix, le Sacré Cœur, Marie et
Jean sur chacune des branches du calvaire.
Ce qui fait l’intérêt de ce calvaire est plutôt
son emplacement sur un belvédère surplombant la baie de Pempoul et d’où la vue
embrasse l’ensemble de la baie de Morlaix avec en premiers plans l’îlot Ste
Anne puis l’île Callot.
Le calvaire fut, comme de nombreuses croix et
calvaires, érigé pour l’année jubilaire 1901. Il. est mentionné sur son socle « don des
paroissiens ».”
Nous avons continué la marche le
long du front de mer, en direction de la chapelle St Jean qui était ouverte, et
le pigeonnier.
La chapelle date de la deuxième moitié 17e siècle
Un chemin côtier sépare la chapelle, le colombier et
leurs enclos des habitations du lieu-dit Kerigou et en particulier du logis du
manoir. Le manoir, dont il ne reste qu'un corps de logis en équerre très
modifié, appartenait à la fin du 17e siècle aux Coetlosquet, dont le blason
figure à côté de la statue sur la façade ouest de la chapelle ; le lambris de
couvrement, ajouté au 19e siècle, porte un décor peint en médaillon. La
chapelle de la seconde moitié du 17e siècle, primitivement dédiée à Saint-Jean,
prend le vocable Saint-Charles-Borromée en 1703. Le colombier revêt un
caractère exceptionnel par ses dimensions réduites et sa forme octogonale.
Nous continuons la marche, en
longeant la propriété DE GUEBRIANT, et avons eu accès à une visite extérieure
du château, des jardins, des écuries.
Nous rejoignons le centre ville, en
faisant une « dernière visite culturelle » celle du monument aux
morts situés dans le cimetière de St Pol.
Le
monument aux morts de Saint-Pol-de-Léon, réputé pour être chronologiquement le premier monument
aux morts de la guerre 1914-1918 du Finistère, a été réalisé par le sculpteur René
Quillivic et l'architecte Charles Chaussepied en 1919.
Le
monument aux morts, dont la construction a été décidée dès le 8 septembre 1914,
a réutilisé un ensemble religieux préexistant et se compose de trois éléments :
un calvaire et une exèdre ornée d'un chemin de croix réalisés après 1875 par le
sculpteur Larhantec pour remplacer la croix de bois du cimetière, le monument à
proprement parler, conçu par l'architecte Chaussepied et réalisé par René
Quillivic. Il est daté 1919 et a été inauguré le 21 mars 1920. Il s'agissait
alors du premier monument aux morts inauguré dans le Finistère. Inspiré du
thème du gisant bourguignon, il est constitué d'une dalle portée par quatre
femmes en costumes locaux supportant un soldat agonisant.
Ces quatre femmes en costume traditionnel du
Léon, d’âges et de conditions sociales différents figurent la fiancée,
l’épouse, la mère et l’aïeule du soldat.
Vers
17h30, nous avons rejoint notre point de départ, après avoir effectué une
distance d’environ de 11 kms dans l’après midi et sous un temps
ensoleillé.
Nous
remercions Michel et Liliane, de nous avoir guidés dans des lieux
« insolites » et ainsi nous avoir fait découvrir un peu l’histoire de
St Pol.
