Rosko R@ndo: 20 septembre 2018 sortie patrimoine Quimper

Nous avons rendez-vous avec notre guide devant l'église de Locmaria, il est 10h les 24 participants sont là, nous commençons la visite par la découverte de l'église abbatiale, à l'aide d'une borne multimédia notre guide nous explique comment et pourquoi les premiers occupants se sont implantés sur ce territoire. Le quartier de Locmaria est un quartier emblématique de Quimper. Lieu d'émergence de la ville primitive, lieu d'implantation de la plus ancienne abbaye Quimpéroise, Locmaria est aujourd'hui connu comme le quartier des faïenciers où est fabriquée la faïence de Quimper

Église abbatiale, puis priorale à partir de 1124, enfin paroissiale après 1857, c'est le plus vieil édifice de Quimper, qui fut commencé deux siècles environ avant la cathédrale Saint-Corentin, et c'est une des plus anciennes églises de Bretagne. Mille ans ont façonné ce monument, mais le style roman domine largement: il est vrai que l'unité romane actuelle a été renforcée par la « restitution » due à l'architecte Joseph Bigot en 1868-1873.

Labellisé depuis 2009 « JARDIN REMARQUABLE » par le Ministère de la Culture, le Jardin de Locmaria, a été progressivement transformé depuis 1997 en jardin conventuel dans l’esprit de l’époque d’Anne de Bretagne (1477-1514), du temps où gens d'Église et gens du peuple avaient recours aux ressources végétales locales pour se nourrir, se soigner et se vêtir. Une époque qui ne connaissait qu'environ un quart des plantes d'aujourd'hui ! Tomates, maïs, pommes de terre ou concombres n'existaient pas en Europe.

Après le repas nous longeons l'Odet jusqu'au musée départemental breton qui jouxte la cathédrale.
Le musée départemental breton est installé depuis 1911 dans le Palais des Évêques de Cornouailles, le plus remarquable monument de Quimper après la cathédrale au sud de laquelle il est bâti. Deux ailes encadrent la Tour, construite pour Claude De Rohan (1507), l’un des plus beaux exemples architecturaux de la Renaissance en Bretagne.
Fondée à Quimper dès 1845, la Société archéologique du Finistère décida la création d’un musée dont elle commença à former les collections. Celles-ci devaient rassembler les éléments remarquables provenant de tout le territoire finistérien : objets mis au jour par les prospections archéologiques, statuaire ou fragments monumentaux sauvés de la destruction d’édifices. Il fut l’un des premiers en France, dès les années 1860-1870, à s’intéresser à l’ethnographie régionale et aux arts populaires. La collecte qui débuta alors, et qui se poursuit encore, fait de ce musée le principal conservatoire de l’histoire, de l’ethnographie et des arts régionaux du Finistère.

La cathédrale Saint-Corentin a été construite au XVe siècle sur les fondations d’une ancienne cathédrale romane. Les travaux ont commencé par la réalisation des voûtes du chœur en 1410 et se sont se poursuivis, en 1424 par l’édification de la nef et des deux impressionnantes tours de la façade.Deux chantiers qui sont à l’origine d’une particularité bien singulière. Le cœur et la nef ne sont en effet pas alignés, légèrement désaxés. On n’en connaît pas la cause réelle, mais des hypothèses sont avancées.

Après la cathédrale nous poursuivons la visite de la ville. Entre la rue Elie Fréron et la rue des douves, protégé par les remparts Est de la ville, le jardin de la Retraite s'étend sur près d'un demi hectare. La configuration du terrain a déterminé une série de jardins qui permettent une sucession de points de vue ainsi que trois espaces très diversifiés qui communiquent entre eux par des marches ou des portes. La parcelle basse organisée autour d'un bassin abrite une belle collection de palmiers. Le jardin attenant est dévolu aux plantes de terrains secs. Enfin, les plantes à feuilles larges d'aspect tropical accompagnent le visiteur jusqu'à la rue Elie Fréron